samedi 12 août 2017

Un avion sans elle - Michel Bussi

Un sujet en or, passionnant, avec plein de possibilités. Mais pourquoi le diluer en 532 pages ?
Bon encore une fois, je ne dois pas être tout à fait normale dans mes lectures. Je devrais peut-être revenir aux lectures jeunesse qui étaient quand même le but de ce blog. Mais quand je pars pour la journée avec plusieurs heures de lecture devant moi, plus simple d'apporter un bon gros livre adulte qu'une demi douzaine de jeunesse !

Je sais que ce roman  a été un grand succès, c'est d'ailleurs pour ça que je voulais le lire, puisqu'il m'a semblé que tous les lecteurs l'avaient apprécié, ça vaut quand même le coup d'essayer !

Mais je l'ai trouvé très long, plein de répétitions. Que Crédule Grand-Duc ait mené 18 ans d'enquête, ok, mais est-on obligé de nous en infliger tous les détails les plus inintéressants ?
Pourtant, pour une fois, j'avais du temps, mais quand ça ressasse des éléments qu'on a compris depuis longtemps, je perds patience. Et me demande si M. Bussy est payé à la ligne pour ne nous épargner aucun détail des changements de métro, des lignes de RER ?
Y a-t-il vraiment autant de monde qui a tant de temps à perdre pour avaler, manifestement avec grand plaisir, plus de cinq cents pages de redites et de texte dilué ? Les transports en commun peut-être, où on est assez distraits dans sa lecture ?



Heureusement, j' ai pu le lire en deux jours, sinon je pense que j’aurais abandonné avant la fin. Mais je reconnais que j'avais envie de connaître le dénouement. L'histoire est intéressante, on ne peut dénier cela.

J'ai apprécié rencontrer un peu d'humour, au fil des pages. Par exemple le nom de l'enquêteur, et son prénom prononcé "Crédible" par son ami turc !
J'ai eu plaisir aussi à retrouver, brièvement, le quartier de La Butte aux Cailles.

Au final, pas de vrai plaisir de lecture, juste l'envie d'avancer, le plus vite possible, pour découvrir les clés de l'histoire. Sauf vers la fin, où j'ai enfin commencé à  me laisser prendre par l'histoire.

Extraits :

Il pensait que son dos ne le faisait pas souffrir, à cet instant, qu'il souffrait d'autre chose, et que les douleurs ne s'additionnent pas, elles se superposent.

***

Il n'avait pas inventé l'eau chaude, ce qui aurait été rudement utile sur la plage de Dieppe ...

***

Les assurances furent fidèles à leur réputation de profonde humanité
[...]
Bref, les assurances n'eurent aucun mal à trouver toutes les excuses pour ne rien rembourser à Nicole Vitral.

***

D'accord, le destin est comme les gamins dans la cour de récré, il s'acharne sur les plus faibles.


Presses de la Cité 2012
Collection Terres de France - 532 pages
Résumé Babelio


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